Quoi ? : éteindre (ou plus correctement ne pas allumer) l’éclairage public (et autant que possible privé) le temps d’une nuit consacrée à la redécouverte du ciel étoilé et du patrimoine nocturne. La nuit est belle ! est une opération pédagogique qui a également une dimension ludique voire festive. Durant cette nuit, des animations et activités sont proposées aux habitants : spectacles, séances de planétarium et d’observations du ciel, randonnées nocturnes pour observer la biodiversité, lectures contées à la lampe de poche, jeux d’échecs à la lampe frontale, etc..

Par qui (historiquement) ? : les partenaires fondateurs de La nuit est belle ! sont le Grand Genève, le Muséum d’Histoire Naturelle, la Société Astronomique de Genève et la Maison du Salève.

Pourquoi éteindre ? : en modifiant le cycle jour/nuit, la pollution lumineuse

- impacte les rythmes biologiques de la faune et de la flore (photosynthèse perturbée, retard de la chute des feuilles, pollinisation nocturne par les papillons de nuit empêchée) (Edition 2021),
- dégrade les habitats naturels (rapport proies-prédateurs modifié, migration perturbée, repères perdus) (Edition 2021),
- perturbe le travail des astronomes (observations durablement affectées) (Edition 2019),
- engendre des risques pour la santé humaine (qualité du sommeil impactée, production de mélatonine diminuée) (Edition 2023),
- génère des consommations d’énergie inutiles (37% des factures d’électricité en moyenne) (Edition 2022).

Par qui (organisateurs) ? : les maires de chaque commune française choisissent de participer (ou pas) à la nuit est belle !

 

Par et pour qui (acteurs) ? :

- la commune et les infrastructures publiques (bâtiments publics, bibliothèques municipales, écoles) : organisation générale, travail de sensibilisation (au niveau scolaire, etc.), etc.
- les habitants (enfants et adultes) : extinction chez soi (ou fermeture des volets, etc.), participation aux activités organisées, retours d’expérience, etc.
- les entreprises privées : extinction des bureaux et des enseignes lumineuses, travail de sensibilisation (e.g. mise en avant d’ouvrages liés à la nuit pour les librairies), etc.

Et la sécurité dans tout ça ? : près de 80% des vols, effractions, agressions ont lieu en plein jour ! Les cambriolages ne sont donc pas favorisés, il faut de la lumière pour effectuer les méfaits. Les automobilistes lèvent le pied quand la lumière est réduite ! Les accidents sont donc moins nombreux et surtout, si accident il y a, la vitesse réduite diminue considérablement leur gravité.


Pour toute information supplémentaire, vous pouvez envoyer un message en cliquant ici.

Responsable scientifique et coordination pour le Nord : Jenny Sorce